|   | 
                   
                     Le site de 
                      Saint-Jacques en 1737 
                    Ce plan présente la situation vers 
                      1737. Le biez de Saint-Jacques, nommé la Rivelette, 
                      y est représenté sur sa partie à découvert, 
                      tandis quune partie voûtée passait sous 
                      les bâtiments de labbaye. Cest labbé 
                      Drogon qui avait fait creuser cette dérivation du 
                      cours de la Meuse, dans la seconde moitié du XIIe 
                      siècle, afin dobtenir une force propulsive 
                      suffisante pour actionner un moulin à blé, 
                      et puis, au XVIIIe 
                      siècle, une scierie pour le marbre. Labbaye 
                      avait son propre meunier. Le biez prenait naissance sous 
                      la Tour aux lapins, par le trou Saint-Jacques (au coin des 
                      actuels boulevards Piercot et dAvroy), suivait souterrainement 
                      lemplacement des maisons actuelles de la place Émile 
                      Dupont et restituait leau au fleuve à hauteur 
                      de lactulle rue de lÉvêché. 
                      La Meuse, à la pointe de lÎle, était 
                      réputée pour la force de son courant et constituait 
                      une passe difficile pour la navigation. Il ne faut pas confondre 
                      le moulin de labbaye avec le moulin Saint-Jacques 
                      situé derrière le monastère, sur le 
                      cours de la Meuse à hauteur de la rue du même 
                      nom (actuellement rue de lÉvêché). 
                   | 
                    | 
                   
                     Le quartier 
                      de Saint-Jacques en 1907 
                    Lancien site de labbaye 
                      au début du XXe 
                      siècle : seule léglise subsiste, tous 
                      les bâtiments abbatiaux ont été détruits 
                      au cours du siècle précédent. Léglise 
                      paroissiale Saint-Remy, détruite en 1799, a été 
                      remplacée par la place Saint-Jacques, et le cloître 
                      de labbaye a été rasé pour la 
                      création dun parc public. Les remparts ont 
                      également disparu et les bras de la Meuse ont été 
                      comblés pour faire place à des boulevards 
                      (Piercot et Avroy).  
                      
                   | 
                    |